Passer au contenu principal

Renseignements sur les dossiers

Effectuez une recherche poussée dans la base de données de la Cour suprême du Canada pour obtenir des renseignements sur l’état d’avancement d’une affaire devant la Cour.


31357

9061-7481 Québec Inc. c. Restaurant Chez Doc Inc., et al.

(Québec) (Civile) (Autorisation)

Registre

Les jugements sur les demandes d’autorisation d’appel sont rendus par la Cour, mais ne sont pas nécessairement unanimes.

Liste des procédures
Date Procédure Document déposé par
(si applicable)
2006-09-27 Fermer le dossier de l'autorisation d'appel
2006-09-08 Copie du jugement formel envoyé au registraire de la cour d'appel et toutes les parties
2006-09-08 Jugement sur la demande d'autorisation d'appel envoyé à toutes les parties
2006-09-07 Jugement de la Cour sur demande d'autorisation d'appel, La demande d'autorisation d'appel de l'arrêt de la Cour d'appel du Québec (Québec), numéro 200-09-004223-027, daté du 17 janvier 2006, est rejetée sans dépens.
Rejeté(e), sans dépens
2006-09-06 Avis de changement de procureur, par télécopieur, de Néron, Trudel & Associés à Beauvais, Truchon Restaurant Chez Doc Inc.
2006-07-10 Envoi aux juges des documents de la demande d'autorisation, Ba LeB F
2006-04-06 Réponse de l'intimé(e) à demande d'autorisation d'appel, (Format lettre), Ne répondra pas. De Sylvain Trudel daté du 30 mars 2006., complété le : 2006-04-06 Restaurant Chez Doc Inc.
2006-03-17 Accusé de réception de la demande d'autorisation d'appel complète
2006-03-17 Demande d'autorisation d'appel, complété le : 2006-03-17 9061-7481 Québec Inc.

Parties

Veuillez noter que, dans le cas des dossiers fermés, le statut indiqué à l’égard d’une partie dans la colonne « Statut » correspond à celui de cette partie au moment des procédures. Pour plus d’information au sujet des procédures et des dates au cours desquelles le dossier était ouvert, consultez le Registre du dossier en question.

Parties principales

Parties principales - Demandeurs
Nom Rôle Statut
9061-7481 Québec Inc. Demandeur(eresse) Actif

c.

Parties principales - Intimés
Nom Rôle Statut
Restaurant Chez Doc Inc. Intimé(e) Actif
Dumas, Raymond Intimé(e) Actif

Procureurs

Partie : 9061-7481 Québec Inc.

Procureur(s)
Patrick Simard
Joli-Coeur, Lacasse, Geoffrion, Jetté, Saint-Pierre
1134, chemin St-Louis, bureau 600
Sillery, Québec
G1S 1E5
Téléphone : (418) 681-7007
Télécopieur : (418) 681-7100
Correspondant
Richard Gaudreau
Bergeron, Gaudreau, Laporte
167, rue Notre Dame de l'Île
Gatineau, Québec
J8X 3T3
Téléphone : (819) 770-7928
Télécopieur : (819) 770-1424
Courriel : bergeron.gaudreau@qc.aira.com

Partie : Restaurant Chez Doc Inc.

Procureur(s)
Sylvain Trudel
Beauvais, Truchon & Associés
79, boul. René-Lévesque Est
Bureau 200, C.P. 1000 Haute-Ville
Québec, Québec
G1R 4T4
Téléphone : (418) 692-4180

Partie : Dumas, Raymond

Procureur(s)
Sylvain Trudel
Beauvais, Truchon & Associés
79, boul. René-Lévesque Est
Bureau 200, C.P. 1000 Haute-Ville
Québec, Québec
G1R 4T4
Téléphone : (418) 692-4180

Sommaire

Mots-clés

Aucun.

Sommaire

Les sommaires de dossiers sont préparés par le Bureau du registraire de la Cour suprême du Canada (Direction générale du droit). Veuillez noter qu’ils ne sont pas transmis aux juges de la Cour; ils sont plutôt versés au dossier de la Cour et affichés sur son site Web uniquement à titre d’information.

Droit commercial - Contrats - Vente - Clause de non-concurrence - La Cour d’appel a-t-elle erré en assimilant la clause de non-concurrence insérée dans un contrat de vente d’entreprise de la nature d’une promesse du fait d’autrui en matière commerciale à une clause de non-concurrence limitant le droit d’exercer un emploi en matière de droit du travail? - La Cour d’appel a-t-elle erré en statuant que la clause était déraisonnable sans tenir compte du contexte de vente d’entreprise et des circonstances factuelles spécifiques à la situation des parties? - La Cour d’appel a-t-elle erré en ne tenant pas compte du fait que la clause, qui visait la conjointe de l’intimé, a été discutée et insérée dans le contrat lorsque les parties se trouvaient devant le notaire dont le devoir est de s’assurer du consentement libre et éclairé des parties? - La décision de la Cour d’appel est-elle manifestement déraisonnable et injuste en empêchant une partie de bénéficier de la clause de non-concurrence au motif que la durée de 10 ans est excessive alors que la contravention a eu lieu dans les jours qui ont suivi la signature du contrat?

Le présent litige porte sur la validité d’une clause de non-concurrence insérée dans le contrat de vente du Restaurant Chez Doc qui a été conclu entre le vendeur, l’intimé Dumas, et l’acheteur, la société demanderesse. Il est prévu que le vendeur, sa conjointe (qui était salariée et gérante du restaurant) et l’enfant de celle-ci doivent s’abstenir pendant 10 ans de tout intérêt direct ou indirect, comme propriétaire, employé, actionnaire ou bailleur de fonds, dans toute entreprise de même nature dans un rayon de 10 kilomètres du restaurant. La demanderesse a intenté une action contre les intimés réclamant les dommages-intérêts prévus à la clause pénale lorsque peu de temps après la vente, la conjointe de M. Dumas a commencé à travailler comme serveuse salariée dans un casse-croûte situé à 9.3 kilomètres du restaurant. Le juge de première instance a statué qu’une clause de non-concurrence d’une durée de dix ans n’est pas excessive comme mesure de protection adéquate pour une entreprise située dans une petite localité. À son avis, la clause est valide et raisonnablement nécessaire pour protéger les intérêts de la demanderesse qui a acheté un commerce déficitaire. Il a conclu cependant au caractère abusif de la clause pénale. La Cour d’appel a infirmé cette décision au motif que la période de 10 ans est une durée manifestement déraisonnable pour restreindre une employée qui gagne sa vie en occupant des fonctions modestes de serveuse dans ou près de la localité où elle habite. Selon la Cour, l’application de la même restriction à l’enfant démontre aussi la nature abusive de la clause. La Cour a conclu enfin qu’obliger le vendeur à s’abstenir de faire commerce dans le domaine de la restauration pendant 10 ans est également exorbitant eu égard au type d’entreprise en cause, soit un simple restaurant servant des repas à prix modiques.

Décisions des juridictions inférieures

Le 19 septembre 2002
Cour supérieure du Québec

200-17-001326-990

Action en dommages accueillie en partie et intimés condamnés solidairement à payer à la demanderesse 30 000$ et les intérêts

Le 17 janvier 2006
Cour d’appel du Québec (Québec)

200-09-004223-027

Appel des intimés accueilli et action de la demanderesse rejetée

Mémoires relatifs à une demande d’autorisation d’appel

Les mémoires relatifs à une demande d’autorisation d’appel seront affichés 30 jours après l’octroi de l’autorisation d’appel, sauf s’ils renferment des renseignements personnels, des renseignements visés par une obligation de non-publication ou tout autre renseignement ne faisant pas partie du dossier public. Il est également possible d’obtenir une copie d’un tel mémoire en remplissant une Demande d’accès aux documents judiciaires ou en communiquant avec le Centre des dossiers soit par courriel à l’adresse records-dossiers@scc-csc.ca, soit par téléphone au 613‑996‑7933 ou au 1-888-551-1185.

Si vous avez des questions au sujet d’un mémoire relatif à une demande d’autorisation d’appel ou si vous désirez utiliser un tel mémoire, vous êtes priés de communiquer directement avec son auteur. Le nom de cette personne figure sur la dernière page du mémoire. Les coordonnés de l’avocat se trouvent dans l’onglet « Procureurs » de cette page.

PDF téléchargeables

Non disponible

Mémoires relatifs à un appel

Les mémoires relatifs à l’appel de l’appelant, de l’intimé et celui de l’intervenant seront affichés ici au moins 2 semaines avant l’audience, à moins qu’ils ne renferment des renseignements personnels, des renseignements visés par une obligation de non-publication ou tout autre renseignement ne faisant pas partie du dossier public. Il est également possible d’obtenir une copie d’un mémoire en remplissant le formulaire de Demande d’accès aux documents judiciaires ou en communiquant avec le Centre des dossiers soit par courriel à l’adresse records-dossiers@scc-csc.ca, soit par téléphone au 613‑996‑7933 ou au 1-888-551-1185.

Si vous avez des questions au sujet d’un mémoire relatif à un appel ou si vous désirez utiliser un tel mémoire, vous êtes priés de communiquer directement avec son auteur. Le nom de cette personne et ses coordonnées figurent sur la première page du mémoire.

PDF téléchargeables

Non disponible

Diffusions Web

Non disponible.

Date de modification : 2025-02-27